Vive la Biodiversité
23/10/2022
Nourrir la faune auxiliaire :
- des arbustes fournissant des baies ou des petits fruits aux oiseaux : sureau, prunellier, sorbier, Argousier, Berberis, Viorne, groseiller, cotoneaster, … et de quoi nourrir les chenilles de papillons, en accueillant des plantes comme les viornes, le sureau et le saule.
- des plantes vivaces et annuelles qui offriront des graines aux oiseaux comme le tournesol à la fin de l'automne. Laissez aussi en place les inflorescences sèches d'asters, de centaurée, de Valériane et de cosmos.
Des zones pour abriter une abondante biodiversité :
Laissez des zones sauvages dans lesquelles vous limiterez au maximum vos interventions : fauchez le moins possible, seulement à partir de la fin du mois de juin, et ne coupez pas les arbres morts, qui abritent la microfaune.
Attirer les insectes pollinisateurs :
Cultiver des plantes mellifères qui produisent du nectar, dont s'abreuvent les abeilles et autres insectes butineurs et les oiseaux nectarivores. Ce sont en particulier les végétaux suivants : lavande, romarin, thym, sauge, origan, menthes (en zone fraiche), lierre grimpant, glycine et, parmi les arbres et arbustes : cotonéaster, cornouiller, sumac de Virginie, robinier faux-acacia, érable champêtre, érable sycomore, tilleul, pommier, amandier, griottier, prunier et framboisier.
Prévenir plutôt que guérir :
Plus la haie est variée, moins elle est sensible aux attaques de maladies et plus elle est bénéfique à la faune auxiliaire. On peut par exemple privilégier le noisetier, le charme, l’érable, le troène le cytise , les saules (en zone humide)
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